Tochi, la Terre Sanglante
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 Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes

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Azhdar
Kumiko Ayumi
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Kumiko Ayumi
Les Mains Sanglantes
Kumiko Ayumi


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MessageSujet: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeMer 1 Juil - 23:23

Voici la Fiche tant attendue ! Si elle ne vous plaît pas, Ayumi se fera un plaisir de vous faire changer d'avis ! Twisted Evil

Nom : Kumiko
Prénom : Ayumi
Surnom :
Premièrement connue pour ses bains de sang mais ne laissant aucun témoin, la jeune fille eut de nombreux surnoms qui défilèrent les uns après les autres sans qu'elle n'en trouva aucun réellement à son goût. Certains avaient même tendance à augmenter le nombre de victimes par jour. Puis vint un soir où un groupe d'une dizaine d'hommes, Ningyô et Utsuwa confondus, trouvèrent sa route alors qu'elle savourait sa dernière victime. Observant sa manière de faire, les humains lui trouvèrent un nouveau surnom. Charmée, Ayumi remercia ces personnes en les égorgeant et en se servant de leur sang afin d'écrire : 'Les Mains Sanglantes : nom accepté.'

Âge et Date de naissance :
Née d'un vingt et un décembre -ou du moins elle en a décidé ainsi- Ayumi a seize ans.
Sexe et Sexualité :
Du sexe féminin, cette personne n'a jamais connu aucun rapport sexuel et son coeur n'a jamais éprouvé l'amour. Il est intéressant de noter qu'elle ne cherche ni l'un ni l'autre. De toute manière, elle ne laisse personne l'approcher, la toucher. Quand à éprouver un peu d'amour, il lui faudrait tout d'abord reconnaître, accepter, respecter la personne qui lui fait face ; ce qui n'est pas une chose aisée.

Caractéristique Physique :

La jeune fille n'a pas à se plaindre de son apparence, bien au contraire, elle est belle et elle le sait. Vous aussi vous le savez ou vous le saurez. Vous le reconnaîtrez, vous ne pourrez que le reconnaître puisqu'elle est sublime...

Une harmonie se dégage du visage de la jeune fille dont les traits sont finement taillés et naturellement doux et fluides. Ce dernier représente la beauté. Il incarne la sérénité. A l'image d'un jardin zen, il apporte la paix intérieure, la méditation. A la hauteur d'un chef d'oeuvre, il est agréable à observer, désirable à posséder. En effet ce visage est un petit joyau, un trésor. Les gens -que ce soit par jalousie de sa beauté ou jalousie de la partager, ou que ce soit encore par désir de l'admirer ou désir de lui nuire- aimeraient garder cette demoiselle pour eux. Ils voient en ce visage un bien admirable qu'ils veulent obtenir ; les raisons ne regardant qu'eux.
Ce visage, au teint diaphane et à la peau lisse, est une beauté qu'il faut savoir conserver, dévoiler, ou bien cacher, peut être même détruire. D'autant plus à cause de ce regard obscur et profond qui noie volontiers toute personne qui ose s'y plonger. De fait Ayumi possède deux ébènes si sombres que même les abîmes des océans paraissent illuminés de milles feux à côté d'eux. Son regard attire naturellement l'oeil. Il cherche à envoûter, à piéger les âmes qui lui font face et généralement il y parvient.

Une soyeuse chevelure noire aux reflets flamboyants orne le haut de sa tête, soulignant la beauté de son visage en rehaussant la blancheur de sa peau et l'obscurité de ses yeux. Cette chevelure est constamment coiffée en queue de cheval haute, serrée par un ruban argent, et est portée particulièrement longue puisque même coiffée ainsi elle se termine au creux du dos. Deux mèches lui encadrent le visage.

Ayumi est d'une silhouette agréable. Bien que ses vêtements larges tels que le hakama et le keikogi noir cachent ses membres aux muscles finement dessinés, un large obi couleur argent souligne les courbes de sa taille svelte et la rondeur de sa poitrine. La jeune fille ne découvre rien de son corps mais tout se devine. Un peu d'imagination suffit à faire fantasmer quelques esprits aux idées souvent mal placées.
En ce qui concerne l'allure générale de la demoiselle, elle est irréprochable, transpirant l'éducation guerrière qu'a reçu la mortelle tout au long de son enfance. En effet Ayumi se déplace la tête droite et haute. Elle se tient les épaules basses et son dos est constamment redressé, droit comme un I.
Pour la jeune fille, il est impensable d'avoir une allure négligée, nonchalante, si celle-ci ne lui permet pas de réagir au quart de tour -et même avant. Cependant, contrairement à d'autres, ce maintient parait naturel chez elle. Il n'y a en effet aucune rigidité comme celle qui peut se retrouver chez les gardes ou certains combattants, au contraire, son pas aurait tendance à traduire une certaine souplesse, agilité. L'allure naturellement guerrière de la demoiselle renforce un charme qu'elle a déjà de trop.

Ayumi ne fait usage d'aucun artifice, elle n'a besoin ni de poudre ni de rouge, ni d'or et d'argent pour être belle. La nature la gâtée, elle le sait et elle sait en profiter, parfois. Son seul regret néanmoins est sa taille... La jeune fille estime que quelques centimètres de plus n'aurait pas été de trop. De fait la demoiselle est de petite taille. Haute d'un mètre cinquante cinq, elle paraît souvent ridicule face à ses adversaires qui font forcément une dizaine de centimètres de plus qu'elle si ce n'est largement plus. Bien qu'elle sache pertinemment que les apparences ne font pas tout, elle ne peut s'empêcher de vouloir compenser sa petitesse par des ipponba geta -celle-ci ajoutant un plus à son allure puisqu'elles démontrent l'équilibre parfait de la guerrière. La combattante porte en effet des socles en bois qui la grandissent de cinq à dix centimètres, la montrant ainsi d'une taille plus convenable ; pourtant cela n'empêche pas les regards de supériorité à son égard. Est-ce si difficile de prendre une petite jeune fille au sérieux ? Son air devrait pourtant les convaincre...

De fait, attention ! Ayumi a beau être naturellement belle, magnifique, sublime, parfaite... jamais ô combien jamais vous ne la verrez le visage doux, serein à moins qu'elle ne dorme... En effet, les traits naturellement agréables de son visage sont endurcis, déformés par le mépris, le dégoût, la froideur ou bien tout simplement l'indifférence avec lequel elle vous accueille. Son regard ébène vous observe d'un air glacial. Elle vous refroidirait sur place si elle le pouvait. Ce qu'elle pense de vous ? Vous n'en saurez rien mais vous penserez sûrement qu'elle vous hait ou qu'elle désire tout simplement vous voir mourir. Ce qui est certainement vrai.
Espérer un sourire chaleureux et sincère de sa part, c'est espérer contrôler l'univers. Ayumi n'est pas une personne expressive. Son caractère gâche -pour certains- le chef d'oeuvre qu'est son apparence. Pourtant la beauté de ses traits et la dureté qu'elle leur donne, ont un certain charme. Elle le sait puisqu'elle est constamment énervée par les remarques faites à ce sujet. Pourquoi ces minables veulent-ils la complimenter ? Qui sont-ils pour le faire ? Ils ne sont que des adversaires, et encore... s'ils en ont le niveau....

Signe particuliers :

A jamais gravé en encre noire sur la blancheur de sa gorge, à gauche, se distingue un petit symbole. Celui-ci n'est rien d'autre qu'un kanji (侍 samurai) barré d'une longue cicatrice fine et blanche. Cette distinction a plusieurs signification pour la jeune fille.
Outre cette particularité, la demoiselle peut être reconnue par son sabre dont elle ne se sépare sous aucun prétexte, même si une séparation ne ferait certainement de mal à personne ni à elle, ni à tout ceux qui sont sur la liste d'attente afin d'en goûter le tranchant.
En dehors des apparences directement visible, il y a deux autres petits détails qui ne seront découverts que par ceux qui auront la chance de la voir nue ou partiellement dévêtit. En effet, cachées sous ses habits reposent deux cicatrices non négligeables :
La première débute du bas de son flanc droit et se termine juste en dessous de sa poitrine. Cette cicatrice lui rappelle une situation durant laquelle elle fit preuve d'inattention, cela lui servit de bonne leçon puisqu'elle est à présent constamment sur ses gardes.
La seconde couvre toute sa chair dorsale : c'est une brûlure qui est apparue lors de sa treizième année, le vingt et un décembre -c'est d'ailleurs à cause d'elle que la jeune fille a choisi cette date pour anniversaire étant donné qu'elle ne connaissait pas la vrai. Cette distinction représente la gueule d'un tigre à l'air menaçant, dévoilant de puissants crocs.
Quelle est l'origine de cette brûlure ? Ayumi ne la sait que trop bien... C'est "l'autre" qui lui a fait ce "cadeau".

Caractéristique Mental :

*Je n'aurais jamais pu rêver mieux. Cette terre, ce monde, cet univers a été créé pour moi. Durant toutes ces années, Tochi m'attendait, il se préparait afin de m'accueillir. Oui, cette ancienne utopie s'est déchue pour moi, pour que je puisse me sentir chez moi. Ce monde m'appartient, j'en suis persuadée. Il est mon terrain de jeu, et ses habitants sont mes jouets, mes proies. Leur vie est entre mes mains... entre mes mains ensanglantées...*

Un jolie fruit pourri de l'intérieur, voila ce qu'est Ayumi.
Renfermée sur elle-même, la demoiselle ne parle jamais de sa personne. D'ailleurs elle ne parle que très rarement et généralement lorsqu'elle le fait ce n'est que pour prononcer quelques rares mots froids, cassants, blessants. Sa parole n'existe que pour heurter autrui, éventuellement pour l'avertir (entendre par là, pour le menacer) mais rarement, voire jamais, pour l'aider. Bien qu'elle possède une empathie particulièrement développée qui lui permet de deviner avec une justesse surprenante les sentiments d'autrui, elle n'éprouve ni pitié ni compassion. Au contraire, elle se sert de cette faculté pour jouer avec les sentiments des autres 'parce qu'ils sont faibles', et que s'il y a une chose que la demoiselle déteste par dessus tout ce sont les faibles. Dommage que cette terre en soit peuplée...
D'un bout à l'autre du pays la jeune fille ne voit que des misérables, des chiens qui tendent la patte à un maître et qui font le beau dans l'espoir d'être récompensés, des gens futiles et sans intérêt. Elle les méprise du plus profond de son être non pas parce qu'ils rampent ventre à terre mais parce qu'ils se plaignent de leur sort. Si encore ils essayaient de se rebeller, elle pourrait alors leur vouer un peu de respect, mais non ! Ils se soumettent incapables de rompre les liens, incapables de se défendre, incapable de trouver une once de courage pour briser le système, et ils se plaignent. Ils ne sont rien d'autre que des lâches qui patientent pour qu'une main daigne les aider ; et cela dégoûte Ayumi. Cela fait bouillir son sang et lui fait éprouver le désir de torturer ces malheureux jusqu'à ce qu'ils lui implorent pitié, et ceci afin qu'elle puisse les détruire encore plus. Elle est complètement détachée des sentiments d'autrui, n'éprouvant rien pour eux si ce n'est de l'indifférence, au mieux du mépris.

Ayumi est une créature rongée par le mal que rien ni personne ne saurait sauvée -en même temps rien n'indique qu'elle en ait besoin ou qu'elle le veuille- néanmoins, certaines personnes pensent, à tort ou à raison, que la cruauté de cette enfant n'est pas naturelle, pas avec une telle apparence. Selon eux, cette méchanceté n'est qu'une manière de se protéger : se protéger d'un passé trop douloureux ou d'un présent trop noir, se protéger des blessures que les gens pourraient lui infliger si jamais elle se révélait telle qu'elle est vraiment. Ces personnes pensent sincèrement que l'enfant attend une main chaleureuse pour la secourir et ils essayent de le faire. Cependant toutes les tentatives ont actuellement été vaines et n'ont eu pour seul résultat qu'un terrible spectacle.
Il semblerait que la jeune fille prenne un malin plaisir à torturer les pauvres créatures qui tiennent à lui venir en aide. Est-ce parce qu'elle veut leur prouver que lorsque le mal est là, il n'y a plus rien à faire ; ou est-ce parce qu'elle se renferme de plus en plus sur elle-même par crainte d'être blessée ? Les innocents opteront pour cette seconde solution, trop aveuglés par leur volonté de voir une once d'humanité en tout être donc en elle. Malheureusement pour eux, Ayumi le prend comme une insulte. Être considérée comme le commun des mortels l'enrage et la dégoûte, elle qui est si... unique.

D'une nature particulièrement rare, la jeune fille a réussi à survivre au destin généralement réservé à ceux de son sang mais elle a également réussi à s'en sortir avec un esprit qui pourrait dans son cas être dit relativement sain. De fait Ayumi aurait pu être une créature divisée entre la volonté d'aider et de faire souffrir autrui seulement sa sombre personnalité la sauva. Si elle avait été différente, peut-être n'aurait-elle jamais survécue. Cependant sa mentalité reste instable.
Constamment au bord de la folie, Ayumi plongerait assurément si elle se devait de passer un jour sans s'entraîner, combattre ou faire couler le sang. Elle a besoin de se sentir en vie, de ressentir l'excitation d'un duel ; seul moment où elle se sent en harmonie avec elle-même. En effet, dans une journée, elle ne trouve qu'un seul instant de paix et ce n'est guère lorsqu'elle dort puisqu'elle ne dort jamais : elle sommeille, restant constamment consciente du monde alentours. Dormir pour la jeune fille se traduit que d'une seule manière : reposer le corps mais non l'esprit. Celui-ci reste actif, prêt à faire réagir la machine en cas d'évènement imprévu, notamment d'attaque. Une attaque qu'elle espère toujours pour éviter de ressentir l'ennui qui la dévore : Ayumi bien qu'excellente combattante et guerrière capable de savourer le calme et le silence de la nature, éprouve parfois un manque qui lui gâche ses plaisirs.

Difficile à divertir la jeune fille l'est d'autant plus par sa nature qui exige quelque chose d'elle qu'elle ne parvient pas encore à accepter. Elle sait qu'il manque quelque chose dans ce monde. Elle ressent le vide en elle mais si elle en connaît le motif, elle n'en comprend pas le sens. Cette absence reste pour le moment trop irréel, tel un rêve... ou un cauchemar.
Mais qui est donc cette jeune fille dénommée les Mains Sanglantes ?
Vous aurez peut-être la chance de le découvrir plus tard lorsque vous croisez sa route car Ayumi ne se décrit pas, elle se vit.
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeMer 1 Juil - 23:24

Armes :

Michi est un tessen que la jeune fille range soit dans sa manche, soit dans son obi de manière à ce qu'elle puisse en user fort rapidement afin de se défendre ou d'attaquer.
Lorsqu'il est replié cet éventail est aperçu entièrement noir avec gravé sur la monture le nom du propriétaire : Ayumi.
Lorsqu'il est déplié, l'éventail sur une face présente en argent le kanji 死 (mort) au coeur des douze animaux zodiaques ainsi qu'un autre détail plus discret qui est gravé sur chacune des arrêtes métallique : le nom d'un mois. Quand à l'autre face, l'objet présente -toujours en argent- le court texte suivant : Une défaite n'est rien si tu sais l'apprécier. Ainsi, si ton adversaire te laisse la vie, remercie-le et apprend ; sinon livre ta tête et sourit face à la mort.
Ce tessen est un bien précieux car c'est une arme discrète, pratique et efficace mais aussi parce qu'il représente pour sa propriétaire un souvenir de son passé qu'elle ne désire nullement oublier.

Shieien est un sabre qui ne quitte sous aucun prétexte la jeune fille. Si jamais une séparation venait à avoir lieu, Ayumi se plongerait dans une humeur des plus sombres et elle réduirait le pays à feu et à sang jusqu'à ce qu'elle ait retrouvé cette arme puisque, bien que leur relation n'est pas toujours d'une harmonie parfaite, elle ne saurait vivre sans Shieien qui est une part d'elle-même.
Enfermé dans un fourreau d'apparence modeste -entièrement noir avec seulement une patte de tigre gravé juste au dessus du kojiri et orné qu'un cordage de couleur gris argent- Shieien est un magnifique sabre de cent dix centimètres dont la lame mesure quatre vingt-cinq centimètres. Affûtée à la perfection sous les plus grands soins de la guerrière, les caresses de la lame sont si délicates et précises que les personnes touchées ne le réalisent qu'au mouvement suivant, parfois même bien après selon leur constitution. Sur cette lame fine, solide et souple est gravée la même gueule de tigre qui se situe sur le dos de la demoiselle.
La tsuba (la garde) de cette arme représente du côté de la tsuka (la poignée) un tigre prêt à bondir sur sa proie, et de l'autre côté le même majestueux félin se montre la gueule grande ouverte, sa patte écrasant sa malheureuse victime qu'il s'apprête à dévorer. Ce petit rond de métal montre que le duo Shieien-Ayumi est sur de lui : il guette, traque et abat sa proie, sans état d'âme.

Technique Unique :

Yakusoku : La jeune fille ne bouge plus, elle ne dit mot, elle se tient immobile face à son adversaire. La garde souvent baissée. La tête courbée vers le sol ou le regard plongé droit dans celui de son adversaire, Ayumi semble s'être transformée en statue. Pourtant elle n'en est pas moins dangereuse. En effet cet arrêt n'est pas nécessaire, il lui permet seulement de mieux se concentrer afin d'effectuer au plus tôt sa technique. Ce qui revient à dire qu'en cas d'attaque, elle saura très bien répondre même si elle sera plus disposée à commettre une erreur.
Yakusoku est une technique en trois phases :

_ La première correspond au chant de Shieien. Ce dernier communique avec sa propriétaire. Il lui souffle des doux mots, il la rassure, la charme, l'attire sous sa domination ou la torture amoureusement. Le chant de Shieien annonce une tentative d'union entre l'arme et son guerrier et créé, le temps des négociations, une atmosphère troublée qui se fait ressentir tout autours de la demoiselle. Cette atmosphère ressemble étrangement à une lutte à mort, une guerre sans pitié entre deux forces. Elle est pesante, étouffante, écoeurante et saturée par le sang. Les adversaires de la guerrière ont tendance à vouloir se tenir loin d'elle car cette atmosphère réduit les facultés respiratoires et ralentit le mouvement des corps. Elle perturbe les esprits par son étrange nature, ainsi que les sens : l'odorat et le goût notamment. Cette atmosphère n'est rien d'autre que le Ki libéré d'Ayumi.
Yakusoku ne peut avoir lieu sans cette première étape qui, à dire vrai, se déclenche toute seule dès que la jeune fille commence à être réellement excitée par un combat.
_ La seconde phase se découvre par un calme soudain. La pression a disparu et tout semble être redevenu normal. L'adversaire est libéré de la force spirituelle de la guerrière. Cependant il peut observer dans le dos de celle-ci une ombre qui très rapidement se concrétise pour devenir un magnifique et imposant tigre blanc à la mâchoire puissante : preuve que l'union est établie.
_ Débute alors la troisième étape. La plus brève de toute et la plus sûre : l'attaque.
Le tigre bondit la gueule grande ouverte sur l'adversaire. Celui-ci une seconde après la lancée du félin ressent un léger courant d'air puis il réalise qu'Ayumi n'est plus en face de lui mais dans son dos. A ce moment là il lui est inutile de tourner la tête puisqu'il n'en a plus.

Yakusoku est une technique particulièrement redoutable car actuellement elle est inévitable et imparable -Ayumi ne parvient même pas à arrêter sa course ni dévier son attaque- mais, elle est aussi une technique particulièrement dangereuse, douloureuse et éprouvante pour l'exécutrice à cause des effets secondaires et de l'intervention physique et psychologique que cela lui demande. De fait, la guerrière ne contrôle pas encore tout à fait cette attaque. Elle n'arrive pas à contenir sa puissance et, par conséquent, elle est obligée de l'exécuter au plus haut niveau. Ce qui signifie qu'elle ne peut limiter les dégâts des effets secondaires ; ces derniers étant qu'après avoir effectué Yakusoku, Ayumi est contrainte de cesser toute activité physique durant plusieurs jours. Une méditation serait l'idéal seulement ces jours de repos se déroulent généralement dans le coma. En effet, après cette attaque, la jeune fille ne tient qu'une vingtaine voire dizaine de minutes sur ses pieds avant de sombrer dans une profonde inconscience.
Le principe de cette technique ainsi que ses contrecoups expliquent les raisons qu'a Ayumi de ne pas vouloir abuser d'elle. La souffrance est telle qu'elle évite même de s'entraîner à la pratiquer.

Techniques Secondaires :

La souffrance éternelle : Cette technique à l'origine se surnommait Le Jeu et elle était inspirée des Milles ombres du Héron. Tout comme cette dernière Le Jeu était... est basé sur la rapidité et l'agilité néanmoins il diffère sur plusieurs points. Ceux-ci étant qu'Ayumi ne se contente pas seulement de continuellement se déplacer autours de son adversaire ni de porter une attaque de temps à autre. Bien au contraire le Jeu a complètement évincé cette notion d'attaque pour la remplacer par de la provocation. Cette technique a pour unique but de tester l'adversaire, de le mener exactement là où elle le désire. Le Jeu se déroule ainsi : Ayumi choisit une proie, seule en générale, qu'elle va rendre tout doucement folle, terrifiée, enragée : une proie qu'elle va pousser à l'explosion de sentiments multiples et très divers afin de la faire craquer, de la faire souffrir sans lui infliger la moindre peine physique. Cette réussite tient du fait que la jeune fille est très attentive aux sentiments des autres -lui permettant ainsi de savoir si elle a touché la corde sensible- mais aussi du fait qu'elle peut très rapidement obtenir des informations sur la vie passée et présente de sa future proie. Cette technique qui n'use que des mots soufflés d'une voix aussi légère que la brise afin de caresser l'ouïe de la proie, peut sembler inoffensive mais une personne qui se laisse emporter par ses sentiments est tellement faible... et si simple à dominer, à achever....
Ce goût à faire souffrir autrui fit qu'Ayumi développa le Jeu en la Souffrance éternelle. Ceci signifiant qu'elle ajouta à la torture psychique une torture physique. Le nom même de cette technique traduit tout le principe de celle-ci : faire durer le plus longtemps possible la souffrance en se contentant d'infliger à la victime des blessures sans réelle importance -évitant avec précaution les points vitaux- mais particulièrement douloureuses, affaiblissantes ou gênantes.
Implorer pitié ne servirait à rien si ce n'est à vous attirer les foudres de la jeune fille, ce qui est préférable d'éviter. En effet, même sans ses foudres, les coups qu'elle vous inflige sont vifs et précis mais ils peuvent éventuellement être modérés ; en revanche si le mot pitié venait à être entendu, il n'existerait alors plus aucune modération, bien au contraire, l'esprit de la guerrière se déconnecterait et la souffrance qu'elle infligerait alors ne serait jamais suffisante. A ce stade là, seules la mort ou une personne qui lui est particulièrement proche pourront l'arrêter. Seulement c'est à ce moment là qu'il faudra réaliser qu'Ayumi n'a aucune attache pour rien ni personne...

Le Sacrifié : Technique haïssable pour l'adversaire de la jeune fille mais aussi pour elle-même, Le Sacrifié n'est pas une technique qu'elle a volontairement développé, bien au contraire si elle pouvait l'empêcher elle en serait ravie et soulagée. Cependant malgré ses maintes tentatives elle n'y parvient pas. A chaque fois qu'elle essaie d'arrêter, de contrer ou d'évincer cette technique, elle s'épuise inutilement, ce qui la rend complètement folle. Ayumi maudit cette technique qui a été développée par "l'autre" et qui consiste à former une armure de Ki... afin de la protéger ? Non, seulement pour la préserver. En effet cette armure très fine et pourtant très efficace est présente afin que la guerrière ne subisse aucune voire qu'un minimum de blessure et qu'elle puisse combattre le plus longtemps possible, sabre en main, bien évidemment...
Si Ayumi déteste cette technique c'est pour plusieurs raisons : d'une parce qu'elle n'est pas de sa propre volonté, de deux parce qu'Ayumi aime recevoir la blessure d'une attaque qu'elle n'a su ni parer ni éviter, ceci afin de s'en servir de leçon. Et de trois parce que cela lui révèle combien elle est impuissante face à "l'autre". Ce dernier en créant cette technique souhaite lui rappeler une chose : elle ne pourra jamais se débarrasser de lui. Bien sur elle pourrait arrêter le combat dès que cette technique se met en place, seulement "l'autre" sait parfaitement qu'elle ne le fera jamais...
En effet, bien qu'Ayumi sache pertinemment que si elle venait à arrêter l'affrontement, le Ki utilisé pour l'armure se retournerait contre elle afin de la brûler, ce n'est pas cette menace qui l'empêche d'agir car aucune menace, ne pourrait la manipuler, la soumettre. Non, si elle ne peut mettre fin à un combat -notamment un duel- c'est parce qu'elle en est incapable. Ayumi ne saurait affronter la honte et le déshonneur qu'elle subirait d'abandonner ou de fuir une confrontation. De plus cela ne lui apporterait rien si ce n'est de mourir comme un faible. Alors elle subit et elle combat pour lui jusqu'au jour où elle parviendra à trouver la faille pour annihiler la technique même si cela doit lui coûter la vie.
Cette technique créée souvent une atmosphère conflictuelle autours de la jeune fille, preuve que les deux puissances sont en guerres. Vous l'aurez deviné, "l'autre" n'est nul autre que Shieien.

Point fort :

Dotée d'une nature unique en son genre, la jeune enfant bénéficie d'une puissance particulière qui lui permettra certainement d'atteindre des sommets. En effet, elle en tire des capacités physiques divinement développées notamment du point de vue de la rapidité et de l'agilité mais elle n'est pas non plus en manque sur la force et encore moins sur l'endurance. Ce qui fait d'elle une parfaite petite machine à tuer. De plus, une empathie anormalement développée lui permet de se servir des gens ou plus généralement de les détruire. Et comme si cela n'était pas assez, Ayumi a une mémoire faite de telle manière qu'elle est capable dès le premier regard, la première écoute d'enregistrer la majorité voire la totalité des évènements, lieux et informations données.

Point faible :

Cette même nature qui fait sa force fait également sa faiblesse. A la limite de sombrer dans la folie à cause d'elle, Ayumi a réussi à limiter les dégâts mais ceci se montre insuffisant. De plus, comme si elle ne souffrait pas assez de cette nature qui la déchire intérieurement, la jeune fille a autrefois adopté un mode de vie particulier qui lui a inculqué des principes qui aujourd'hui sont devenus des lourdes chaînes dont elle n'arrive pas à se débarrasser. Certaines se sont brisées mais leur poids se font encore clairement ressentir que ce soit dans sa manière de vivre, de pensée ou d'agir.
Le dernier point faible -évoqué ici en tout cas- de la jeune fille est la fragilité de ses yeux. Sa vue étant quasiment nocturne, pour une raison inconnue, elle ne supporte que très difficilement la lumière. C'est pourquoi elle garde constamment un ruban soigneusement plié qu'elle est prête à utiliser à tout instant.
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeMer 1 Juil - 23:27

Histoire :

Hiver 1609 : Un homme au visage caché est venu avec une petite fille à la maison. Je l'ai vu parler à papa et à maman. Ils ne semblaient pas contents. Maman a même pleuré. L'homme est reparti mais il a oublié la petite fille. Elle n'a rien dit, elle n'a pas bougé. Elle n'a même pas regardé l'homme. Elle est juste restée là, à la porte. En fait, elle s'appelle Ayumi, elle a cinq ans, et il parait que c'est ma nouvelle petite sœur. J'en veux pas.

Ps : Apparemment, elle a perdu la mémoire.

Printemps 1611 : J'ai retrouvé ce malheureux journal. Cinq lignes... voila tout son contenu. Cela fait mal au cœur, d'autant plus que je me suis souvenue, en les relisant, des premières impressions que j'ai eu sur ma cadette. A l'époque je ne l'aimais pas. Aujourd'hui, elle est ma seule et unique sœur. Même si je dois avouer que parfois elle m'inquiète un peu. Elle a une manière de penser assez étrange. Cette dernière ne tient pas du génie des Utsuwa : elle vient d'ailleurs. D'où ? Je ne suis pas sure mais je crois que c'est du livre que lui a ramené papa. Le livre qui vient de l'autre monde. Moi, je n'y comprends pas grand chose, l'écriture ressemble à la notre tout en étant très différente et puis le livre est très, trop abîmé (papa l'a sauvé des eaux). Je ne suis même pas certaine qu'Ayumi comprenne tout. Elle non plus d'ailleurs. Pourtant elle aime beaucoup les personnages qui y sont décrits. Elle veut se faire encrer sur le corps le nom de leur groupe : samurai. Qu'est ce que c'est ? Je n'ai pas tout compris mais apparemment cela ressemble beaucoup à des Utsuwa : ils se battent pour leur seigneur. Ayumi aime se battre, ceci explique peut-être cela. Ayumi... j'ai vu son talent, sa force, sa volonté : si elle le désire, elle atteindra le sommet de La montagne et je serai là pour la soutenir.
Avec elle, je suis constamment surprise de constater qu'il est possible de toujours se dépasser. Elle ne cesse de progresser. Le maître ne lui donne aucun répit, de l'aube au crépuscule elle s'exerce et elle ne se plaint jamais. Si ! Je crois qu'elle s'est plainte une fois la première année, peut-être deux... à propos du rythme et de la durée de l'entraînement, trop lent et trop court à son goût... Elle n'a peut-être pas compris que ce n'était pas un jeu...

Printemps 1612 : Décidément, je ne suis pas faite pour tenir un journal. Je voulais écrire un résumé par saisons seulement afin de garder une trace écrite de ma vie mais voilà je ne suis pas parvenue à le faire...
Si j'ai été prise d'une envie d'écrire aujourd'hui c'est parce que c'est un jour particulier. Mes douze ans d'entraînement ont enfin porté leur fruit : la fille de notre seigneur a daigné me choisir. Aujourd'hui, j'ai été sacrée Utsuwa ! Cependant, je n'arrive pas à m'en réjouir car je ne cesse de penser que ce titre revenait à ma cadette. Elle est tellement meilleure que moi, cela aurait été logique qu'elle soit choisie. Néanmoins si ce ne fut guère le cas c'est pour une raison toute simple : les seigneurs craignaient, à raison, qu'elle soit incontrôlable. Il est vrai qu'elle est aisée à faire combattre mais pour le reste, c'est une autre histoire. Ayumi n'en fait qu'à sa tête, j'ai découvert récemment pourquoi. Je comprends mieux de nombreuses choses, notamment ses agissements qui me paraissaient étranges. Un voile s'est soulevé. A présent j'ai peur. J'ai peur de ma sœur, un peu, mais j'ai aussi peur pour elle, beaucoup, et j'ai mal. Je l'observe constamment lors de mon temps libre, et je réalise ce qui est entrain de se passer. Je souffre pour elle, pour ce qu'elle traverse sans un mot, et pour ce qu'elle va devenir. Il est vrai que je l'envie pour son talent mais maintenant je serai plutôt d'avis de la plaindre. Cette lueur d'incompréhension qui brille dans son regard... J'ai mal.

Été 1612 : Je ne suis Utsuwa que depuis un mois et j'ai déjà vécu ma première défaite. Heureusement ce n'était qu'un duel au premier sang et l'enjeu n'était que symbolique. Cependant ma maîtresse m'en a terriblement voulue. Je sens encore la brûlure des coups de fouet sur mon dos. Je l'entends encore claquer mais je survivrai et puis, j'ai eu un magnifique cadeau.
Lors du combat, j'ai cassé ma lame. Ayumi m'en a offerte une nouvelle. En fait, elle m'a offerte un nouveau sabre, forgé de sa main (aidé par notre père, bien évidemment). J'en suis ravie ! Pour la remercier j'ai commandé une arme toute particulière, un éventail. J'ai cru comprendre que les samouraïs en avaient, j'espère que cela lui fera plaisir. Je lui offrirai en hiver, au jour de sa venue chez nous. J'ai tellement hâte de voir sa tête quand elle le recevra !

Automne 1613 :Ayumi... Je souffre. Ce monde me déplaît. Il est laid. Je ne parviens pas à le comprendre. Je ne sais plus quel est le sens de nos vies. Y en a-t-il jamais eu un ? Je ne peux plus continuer. Non, je ne veux plus. Lorsque tu trouveras ces mots, je ne serais plus. Peut-être as-tu été celle qui a découvert mon corps ? Pardonne moi. Je ne voulais pas t'infliger une telle vision. Tu es encore si jeune et pleine de promesses. J'espère que tu sauras trouver ta place dans ce monde. Je souhaite de tout mon cœur que tu sois heureuse, que tu trouves ton bonheur. Je le souhaite sincèrement même si.... même s'il est possible que tu n'y parviennes jamais. Je sais, je suis horrible, pardonne moi. Je t'en prie pardonne moi de partir en te laissant ces mots mais si je ne l'avais pas fait, je n'aurais jamais pu trouver de repos. Tu dois tout savoir, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.... Neuf ans... tu es assez adulte pour comprendre.

Ayumi, toi et moi, nous ne sommes pas du même sang. Ces parents que nous partageons ne sont pas les tiens. C'est par la contrainte que tu as été accueillie au sein de cette famille, pourtant nous avons tous fini par t'aimer sincèrement mais tu as tellement changé... Tu ne comprends pas toujours ton comportement ; et tes pensées et tes réactions te paraissent étranges. Tu me dis parfois que cette personne n'est pas toi. Tu me le dis et moi.... je souffre. Je souffre parce que je sais tout mais que je n'ai pas le courage d'agir. Pardonne moi Ayumi ! Je n'ai rien pu faire, et face à mon échec, face à mon impuissance j'ai pris conscience d'une chose : pourquoi vivre ? Pourquoi vivre dans ce monde où je ne puis même pas protéger les êtres qui me sont le plus cher ? Bien sur je sais que c'est lâche car au lieu de faire face je fuis. Cependant jamais je n'aurai pu supporter ce qui était à venir.... ce que tu étais -es- entrain de devenir.

Pardonne moi. J'aimerai te le supplier mais cela ne servirait à rien. J'ai échoué dans mon rôle de grande sœur. Je n'ai pas su trouver de solution mais toi tu y parviendras peut-être ; c'est pourquoi je tiens à tout t'avouer avant qu'il ne soit trop tard.
Ayumi, tu es une enfant maudite : les deux sangs que tu as reçu de tes parents ne se mélangent pas, ils s'affrontent. C'est à dire que tu vas te déchirer et te détruire de l'intérieur, t'entraînant dans la souffrance, la folie puis la mort. Pourtant tu as, d'un certain point de vue, de la chance car il est dit que les enfants d'un tel sang meurent mort-nés ou avant leur dix ans.
Tu te demandes certainement quel est ce sang, cette nature qui est la tienne ? C'est bien simple, tu as la plus rare... Ayumi, ta nature est


_ ... celle d'un Seii et d'un Akuyô...
Le silence s'imposa, perturbé seulement par le faible crépitement du feu dans la misérable cheminée. L'ambiance était douce, le logis chaleureux, mais la jeune fille n'était pas consciente de ce confort. Son esprit était plongé dans un douloureux chaos, il tentait d'accepter cette révélation mais aussi vrai qu'il lui était difficile de reconnaître cette vérité, il lui était à la fois difficile de l'ignorer. Son passé s'éclairait tout à coup. Un sourire emplie d'ironie se dessina sur les lèvres de la gamine.
_ Ah! La bonne blague... Ma nature fait de moi mon propre ennemi !
Ayumi referma violemment le carnet entre ses mains, celui-ci n'était rien d'autre que le journal de son aînée, qu'elle jeta ensuite aux flammes. Elle le regarda brûler une petite minute avant de lentement tourner la tête vers l'autre personne qui se trouvait là.
_ De ces mots, je n'en déduis qu'une chose : sans moi, Saka ne serait pas morte. Alors, je me dois de dire ceci : Jamais je ne me reprocherai ta mort, Saka ! Je ne me sens nullement coupable de manière directe ou non de ton suicide. Celui-ci n'est que la preuve de ta lâcheté. De ta faiblesse ! Sur ce, Adieu.

Ayumi se détourna du lit sur lequel gisait le corps de son aînée. Cette dernière s'était empalée sur le sabre qu'elle lui avait offert un an plus tôt. Le sang trempait les draps et parfumait la pièce, éveillant les sens de la jeune fille. Cette perte était regrettable mais l'enfant ne parvenait pas à la pleurer puisque ce n'était que la mort d'un faible.
Ayumi sans un dernier regard quitta la pièce...

J1, M9, 1613 : Ayumi est de plus en plus renfermée sur elle-même et de moins en moins disciplinée. Son humeur est constamment mauvaise, elle s'énerve aisément et prolifère des menaces au moindre ordre donné. Je constate dans ses yeux que l'envie de les mettre à exécution ne manque pas mais sa main est retenue par une raison inconnue. Malheureusement ce comportement n'est pas l'expression d'une profonde tristesse due à la mort de sa sœur : si ce n'était que cela, je ne tremblerais pas autant à l'idée qu'elle puisse bientôt sombrer. Je pense que ce n'est plus qu'une question de temps avant qu'Ayumi ne cède à ses envies. Nous devrions prendre des mesures mais nous ne savons pas lesquelles. Nous espérons trouver une réponse au plus tôt. Ayumi a besoin d'aide, d'urgence.

J4, M4, 1614 :Ayumi a disparu ! Ce matin le seigneur lui a fait une remarque qu'elle n'a pas appréciée. Elle le lui a fait clairement comprendre par un coup merveilleusement porté (le maître en serait fier s'il n'en avait pas été la victime) puis elle s'en est allée. Depuis nous n'avons aucune nouvelle. Le seigneur est fou de rage et nous morts d'inquiétude. Nous désirons retrouver notre fille saine et sauve. Mais nous craignons aussi, honte sur nous, qu'elle ne blesse voire ne tue quelqu'un. Son état psychologique n'est plus suffisamment stable pour la sécurité d'autrui. Pourvu qu'elle ne fasse rien de mal !

J20, M7, 1614 :Ayumi n'a toujours pas été retrouvée. Un serviteur jure l'avoir vaguement aperçue au pied de la montagne, gémissant faiblement et se tordant de douleur. Il lui a été impossible d'approcher car selon lui, la zone autours d'elle était trop dangereuse. Il se sentait menacé rien qu'à l'idée de faire un pas vers elle.
Que se passe-t-il ma chérie ? Es-tu blessée ? As-tu sombré ? Ou bien... est-ce le dernier affrontement ?
Pitié, faites que non. Je veux revoir ma fille. Qu'elle ne meurt pas si jeune ! Ce serait trop injuste qu'elle ait survécu au sort des siens pour seulement neuf ans ! Je veux mon enfant. Je veux qu'elle revienne à la maison !
Ayumi, reviens ! Je suis venue te chercher mais tu n'étais plus là-bas, tu n'étais nul part. Rentre, s'il te plaît. Nous t'aimons.

J18, M8, 1614 : Ayumi est rentrée ! Elle a l'air en bonne forme. Je me demande ce qu'elle a bien pu faire pendant tout ce temps. Elle refuse d'en parler mais ce n'est pas grave, je ne veux pas la forcer. Mon mari non plus. Nous saurons être patients. Pourtant je suis vraiment intriguée. Elle a l'air différente, plus calme, plus sa...


_ Sage ? Saine ? ... J'aurais du attendre qu'elle finisse sa phrase avant de la tuer. Dommage, je ne saurais jamais la suite.
Ayumi tenait entre ses mains un cahier et une allumette. Elle laissa le tout flamber à ses pieds. Son odorat état chatouillé par l'odeur du brûler et ses yeux étaient captivés par les ondulations des flammes. Un léger sourire satisfait apparaissait sur ses lèvres.
_ Je me demande si papa tenait lui aussi un journal.... sur moi.
La question resterait sans réponse car toutes les preuves disparaissaient à l'horizon dans un grand feu.

Ayumi observait les flammes dévorer sa demeure ainsi que les maisonnées voisines. Elle entendait les hurlements paniqués des misérables humains. Ceux-ci tentaient de maîtriser le désastre. La jeune fille sourit de plus belle et dans le vent nocturne sa voix laissa entendre ces mots :
_ Je n'ai aucun remord. Je vivrai sans regret.
Elle se tut. Elle repensa à la scène. Elle revoyait ses parents mourir de ses mains. Elle repensait aux mots laissés par sa sœur. Elle songeait aux derniers évènements et elle ajouta sans émotion :
_ Papa, maman, vous n'avez plus à vous soucier de moi : je vivrai. Ma double nature ne me déchirera plus puisque j'en ai hébergé une dans un autre corps alors reposez en paix avec Saka.
La jeune fille se détourna des flammes qui commençaient à s'éteindre à l'horizon grâce aux efforts des pauvres humains. Elle s'en alla paisiblement, cheveux au vent, sa main caressant du bout des doigts la garde d'une acquisition vieille de vingt sept jours : un sabre nommé Shieien.


Dernière édition par Kumiko Ayumi le Jeu 2 Juil - 8:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeMer 1 Juil - 23:28

Exemple Rp/Kyôgi : Le souffle court, la respiration haletante, le cœur battant, une jeune fille était allongée au pied d'un arbre. Sa tête basculée en arrière reposait sur le tronc et son regard observait le ciel déchiré par mille couleurs : l'aube approchait. Elle n'avait pas dormi de la nuit. Elle ne dormirait pas de la journée. Elle ne se sentait pas fatiguée. Elle avait juste besoin d'un peu de temps afin de reprendre son souffle et de permettre à son corps de se reposer. Les multiples blessures commençaient à se faire ressentir, son corps la heurtait de part en part mais son visage était orné d'un sourire. Un léger rire s'éleva de sa gorge suivit d'un soupir d'aise. Qui avait osé dire que la montagne était un territoire dangereux ?
- Seul un faible a pu dire une telle absurdité. La montagne est un terrain de jeu parfait !
Ayumi entendit un froissement à l'horizon. Ses yeux cherchèrent l'origine de ce bruit mais seul le pan d'une cape se fit entrevoir avant de disparaître dans l'ombre. La jeune fille se leva d'un bond, elle chancela un instant sur ses jambes et sa vue se voila. Son corps était peut-être à sa limite pourtant il avait encore quelques ressources, il lui suffisait de les exploiter. Ayumi mit deux à trois secondes à retrouver son équilibre, ce temps manqua de lui coûter la vie. Deux mains la saisirent par les épaules et la poussèrent contre l'arbre mais juste avant de heurter le tronc, elle se dégagea, saisissant la nuque de son opposant qu'elle envoya tête la première contre la surface verticale murmurant d'un souffle léger :
_ Trop lent.
Avant de lui plonger son sabre dans le dos, transperçant son corps et son cœur. D'un geste sec elle ôta sa lame qu'elle essuya d'un vif coup de langue avant de scruter les alentours. Elle avait toujours le souffle court mais ce n'était pas l'effort qui l'essoufflait, seulement l'excitation.

_ Cinq moins trois, reste deux.
Ayumi se tenait sur ses gardes, les deux derniers Nushi devaient à cet instant même l'observer à l'abris des feuillages. Elle attendait avec impatience leurs attaques. Elle savait que les deux derniers ne seraient pas facile à battre contrairement au troisième, elle le sentait. Comme les gens le disent : les meilleurs viennent toujours en dernier, et ces deux derniers ne semblaient pas être des tendres. Elle pensait même qu'ils allaient s'amuser avec elle, prendre leur temps à la pousser à bout. Cette idée plaisait à Ayumi car cela lui donnerait l'occasion de prouver qu'elle n'était pas un de ces faibles que l'on pouvait facilement détruire. Plutôt mourir que de renoncer, plutôt mourir que d'implorer. La mort, elle n'en avait pas peur.
Bien au contraire, elle avait plutôt l'impression que c'était la mort qui avait peur d'elle mais ceci est une autre histoire. Ayumi n'avait actuellement pas à se soucier de la mort mais de deux adversaires. Si elle voulait quitter la montagne et retrouver ses parents, elle se devait de les éliminer. C'était son choix.

Ayumi avait choisi, vingt et un jour plus tôt, de vivre au prix d'une promesse. A présent elle se devait de l'honorer.
*Je ne la regrette pas. Au contraire, elle se trouve être en ma faveur.*
La jeune fille fit volt face, elle observa une lance lui arriver droit dessus. Une lueur de folie brilla dans ses yeux. Le goût du sang gisait encore sur sa langue. Elle sourit froidement...


Votre Pseudo : Ayuyu... [je te déteste Emman]
Comment avez vous connu le forum : Bah... devinez !
Vos disponibilités : Tous les soirs.

ps : dsl pour la taille de la fiche >.< J'ai pas réussi à faire plus court.


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Azhdar

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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeJeu 2 Juil - 3:05

Wow, que d'émotions et de nostalgie, c'a fait longtemps Ayumi...
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeSam 4 Juil - 21:40

Bah alors ! Tout le monde m'a pressé pour que je finisse ma fiche et personne n'est là pour m'accueillir ?

Je veux du monde !! Je veux du mondeeeee !!!!! Vite ! Vite ! Vite !!!
*Pas drôle si y a personne, je vais tuer qui moi T.T*

Merci Azh, y en a au moins un présent...
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Yûteki
Le Paon
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeDim 5 Juil - 0:43

Mouahahaa !
Toujours aussi sanguinaire à ce que je vois!
Tu aurais dû me prévenir que tu postais ta fiche! J'aurais peut-être fait l'effort de me connecter et de la lire plus tôt !

Allez, rien que pour le fun, je vais m'offrir comme victime pour que tu puisses tuer autre chose que le temps. ;p

Welcome.
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Yûta
Le Héron
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeDim 5 Juil - 3:50

T'offrir comme victime ????? O.O
Comme souffre douleur à la rigueur, si tu veux, mais tu te débrouilles pour rester en vie !
*Vais pas me faire piquer mon rival par une gamine quand même !*


Euh.... Bienvenue miss ! Smile
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Anima Nathaniel
L'Inconnu
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeJeu 9 Juil - 1:53

Mais qui vois-je? Ayuyu? Non c'est impossible... Après tant de temps d'exhortation pour avoir en fin en vue le résultat final? Non, c'est incroyable, cela ne peut être vrai...

Et puis de toute manière... Je refuse la présentation^^ Le Fondateur na pas valider! Moi non plus^^ ... ... ... XD

Bon d'accords, j'ai compris, la sortie est par la... xD
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeJeu 9 Juil - 2:11

Tu oserais ne pas me valider ? Vraiment ?
*Caresse Shieien*

HE ! C'est qui la gamine ?

Euh, je reviens sur le sujet, Alors tu oses ? C'est nos futurs rp qui sont en jeu là, fais bien attention !!!
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Anima Nathaniel
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeJeu 9 Juil - 2:53

De toute manière je ne suis pas l'unique pour toi T.T
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Hone Kallo
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MessageSujet: Re: Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes   Kumiko Ayumi, Les Mains Sanglantes Icon_minitimeSam 11 Juil - 18:55

Moi je valide de mon côté, écoute pas monsieur nathaniel de chez je réponds pas au rp
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