Tochi, la Terre Sanglante
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 

 Yûta, le Héron

Aller en bas 
AuteurMessage
Yûta
Le Héron
Yûta


Messages : 51

Yûta, le Héron Empty
MessageSujet: Yûta, le Héron   Yûta, le Héron Icon_minitimeMar 2 Juin - 2:05

Nom : Donnons nous un nom à un chien ?
Prénom : Yûta.
Surnom : le Héron ou l'aigrette ardoisée pour certains est un surnom qui lui vient de sa première victoire ; du à la manière dont il avait de se tenir et éventuellement d'attaquer.
Âge et Date de naissance : Qu'est ce que l'âge ? Qu'est ce qu'une naissance ? Pour une personne telle que Yûta, le temps n'est plus un soucis, et il a oublié de compter les jours, les mois et les années depuis fort longtemps. Son apparence est jeune, et il serait aisé de lui donner entre dix sept et vingt ans mais est ce exact ?

Sexe et Sexualité : Cet être est de sexe masculin et il n'a jamais eu à choisir sa sexualité ni n'aura jamais à le faire. En effet, depuis quand le consentement de cette classe est il demandé ?

Caractéristique Physique : Le héron avait pour habitude de posséder une chevelure particulièrement longue, à tel point qu'elle lui arrivait en bas du dos. Elle était constamment nouée au niveau de sa nuque ou au trois quart, par un simple ruban. A présent, la chevelure ébène de Yûta est courte, irrégulière et très effilée. Seule une fine longueur s'étend dans son dos et est, la plupart du temps, retenue serrée par un ruban. Ses yeux gris autrefois inexpressifs mais à l'affût du moindre mouvement menaçant, sont à présent généralement cachés, souvent derrière sa frange asymétrique qui lui tombe largement en dessous de l'oeil gauche mais constamment au dessus de l'oeil droit afin de mettre sa longue et fine cicatrice en valeur, mais parfois aussi par un bandeau. Néanmoins lorsque le jeune homme daigne ouvrir les yeux sur le monde, il est sage que le monde détourne ses yeux.

Son corps délicat et svelte mesure environ un mètre quatre vingt cinq et à enfin atteint sa taille adulte. Il possède une musculature discrète cachant ainsi la force surhumaine dont est capable cet être à l'aspect faible et fragile. Sa peau blanche serait lisse et douce si elle n'était pas autant stigmatisée, notamment dans son dos où il ne reste plus la moindre parcelle de chair intacte.
Si le jeune homme a énormément changé en trois ans, certains détails peuvent le trahir et permettre aux anciens de le reconnaître comme le Héron. Yûta possède toujours son long manteau noir doté d'une grande capuche et dépourvu de manche qui ne frôle plus le sol mais qui lui arrive au niveau des chevilles. Devenu à la parfaite taille, le vêtement décrit les courbes du jeune homme de ses épaules à ses hanches puis s'élargit et flotte au grés vent. Ce dernier permet parfois de constater que l'habit est symétriquement divisé en deux des fesses aux pieds. A l'intérieur, sur chacune des parties inférieures, se présente un bouton noir qui une fois défait redonne au manteau toute son amplitude qui peut dès lors se déployer telles des ailes... Outre ce vêtement qui est un symbole du héron combattant, se reconnaît aussi autours de son cou et de son poignet gauche l'éternel corde rouge, si fine qu'elle donne l'impression d'un trait de sang sur sa chair blanche. Évidemment, il y a aussi sa cicatrice en dessous de l'épaule gauche qui le caractérise, ancienne preuve d'un contrat fait avec son maître.

Pour tout bijou, Yûta a, à son annulaire gauche, un anneau d'argent d'une largeur de cinq millimètres orné d'un lierre et d'une branche d'olivier à l'extérieur et à l'intérieur d'un chien, d'une clef et d'une rune. Les cinq gravures par leur position forme un pentacle. Ce bijou n'est connu de personne puisqu'il a été reçu juste avant le départ du guerrier mais depuis, il ne s'en sépare jamais.

Signe particuliers : Étrangement, Yûta n'a pas une physionomie dure et menaçante malgré le fait qu'il soit un combattant remarquable. L'absence d'un regard qui puisse terrasser toute âme qui vive aux alentours ôte déjà cette menace mais c'est surtout cette manière qu'il a à conserver un air neutre (pour les moins attentifs) et serein (pour les plus observateurs) sur son jolie minois. En effet, ce jeune homme a constamment une expression décontractée avec un petit sourire imperceptible en coin de lèvres. Étrange, n'est ce pas pour un Utsuwa, un esclave ? Mais, ce n'est pas tant sa manière d'être extérieurement qui devrait vous inquiéter le plus... car s'il est déjà inquiétant qu'un être non libre puisse montrer autant de sérénité comme s'il était détaché de toute souffrance, comme s'il était bercé par des beaux songes, il est d'autant plus inquiétant de constater qu'il ne dégage rien...
Les êtres humains ordinaires ne s'en apercevront pas et prétendront que la présence de Yûta est apaisante ou douloureuse car leur sensibilité sera faussée par leur vue qui leur dévoile un être aux traits doux et fragiles. Mais les autres, ceux qui sont plus sensibles à autrui, aux ondes, aux auras ou qu'importe le nom que les gens pourront y donner, s'apercevront de la monstruosité de cet être. Ils affirmeront qu'il n'est qu'un corps et qu'être à côté de lui ou au milieu du néant est du pareil au même. Cet être ne rayonne pas. C'est à dire qu'il ne dégage aucune combativité, aucune agressivité, aucune volonté ou aucune autre sensation qui pourrait se faire ressentir comme tout être vivant...
Et de ce fait, Yûta est une ombre parfaite. Les gens affirment que s'ils ne pouvaient le voir, pour eux il n'existerait pas...

Caractéristique Mentale : Personne n'a jamais su percer à jour l'être qu'est Yûta. Son comportement répond aux attentes de la société puisqu'il est docile et aisément manipulable. Généralement silencieux, il ne se permet de prendre la parole que lorsqu'il la juge inévitable, et même dans ces situations là, il se contente de prononcer l'essentiel en une ou deux phrases, voire moins, s'il le peut. Son silence s'étend jusqu'à l'obéissance : cet esclave n'émet jamais la moindre protestation aux ordres qui lui sont donnés, il acquiesce et agit tout simplement. Cette obéissance passive laisse souvent penser à un fantôme, à un être dépourvu de toute vie qui réagit seulement sous commande, à une machine, un objet...

Et tout comme il est silencieux, ce jeune homme est aussi particulièrement détaché : il n'aime pas se précipiter. Effectuant des gestes délicats et lents comme si un mouvement trop brusque pouvait le briser en deux, Yûta transforme entre ses mains la plus misérable des choses en la chose la plus précieuse et la plus fragile jamais existée. Les gens, en le regardant, se font une mauvaise idée de lui et le prennent pour un gamin épuisé, méprisant, indifférent, désintéressé.... Pourtant l'oeil attentif qui parviendra à dépasser les apparences constatera que ces gestes, bien que lents, trahissent une précision et une vivacité étonnante, et il comprendra deux choses : d'une que ces mouvements se contentent du minimum pour une efficacité maximum et de deux, qu'ils peuvent se montrer particulièrement rapides. Cela se démontre lors des combats de l'Utsuwa qui a une capacité à garder son sang froid en toute situation. En effet, Yûta ne se laisse pas aisément influencer par les émotions de son adversaire, que celui-ci soit excité ou enragé le touche peu puisqu'il sait conserver sa sérénité et rester impassible. Autrefois, le rideau gris de ses yeux constituaient une arme fatale pour son entourage car toutes ses pensées s'y trouvaient cachées et il ne laissait entrevoir qu'une paix intérieure, insensible aux évènements quels qu'ils furent mais à présent ses yeux fermés renforcent encore plus son image décontractée.

Ce jeune homme décrit ainsi semble être tout ce qu'il y a de mieux pour une personne de sa classe mais comme toujours les apparences sont trompeuses et il ne fait pas exception. Dommage que personne ne puisse lire en lui comme dans un livre ouvert car peut être y découvrirait-elle des choses intéressantes. Un seigneur, pour avoir eu affaire à lui lors de sa première défaite et de sa première victoire, peut jurer sur sa tête que cet être est un homme de parole. En effet, à l'instant où il a prêté serment à une personne, celle ci peut être certaine qu'il ne le brisera jamais, quitte à y laisser sa vie, ou pire, à aller contre sa volonté...

Bien que Yûta ne se dévoile pas aisément -cachant aux autres ce qu'il peut véritablement penser, désirer, haïr, aimer, détester, ressentir- , il y avait un être qui autrefois réussi à le découvrir un peu. Ce qu'il découvrit fut ceci : le jeune homme n'agit jamais contre sa propre volonté sauf s'il est enchaîné par un serment. Cet homme contrairement aux apparences est aussi libre que l'air alors qu'il est plus soumis que n'importe quelle créature existante. Du moins, il en était ainsi avec son ancien seigneur : le seul être qui ait jamais pu connaître les sentiments de cette coquille vide. Il l'a d'abord connu dangereux et révolté, désobéissant, enragé puis intentionné et passionné, sensible et protecteur. Néanmoins, comme tous les autres, il n'est jamais parvenu à découvrir qui était vraiment Yûta, ou plutôt il n'est jamais parvenu à savoir si ce qu'il voyait de lui était réel, sincère...
Revenir en haut Aller en bas
Yûta
Le Héron
Yûta


Messages : 51

Yûta, le Héron Empty
MessageSujet: Re: Yûta, le Héron   Yûta, le Héron Icon_minitimeMar 2 Juin - 2:06

Arme : La seule arme que le héron ait connu est dénommée Yûyake. Cette dernière est le présent que le jeune homme reçu à ses huit ans lorsqu'il fut officiellement déclaré Utsuwa. Grande d'un mètre soixante-dix, elle se présente inoffensive, plus belle que dangereuse, sous le masque d'un simple bâton noir décoré d'or et d'argent dont la souplesse et la solidité égalent celles des lances chinoises.... normal puisque Yûyake en est une. En effet, cachées en son corps reposent deux lames, longues de trente centimètres. Ces dernières se situent à chaque extrémité de l'arme. Les lames sont droites et à doubles tranchants.
Le guerrier a, grâce à quelques mécanismes effectuables en un quart de seconde, la possibilité de faire varier le nombre de lames sorties de zéro à deux.
Yûyake, signifiant crépuscule, peut ,selon Yûta, aussi bien annoncer la fin d'une vie que son début.

Technique Unique :
Les gens se posent tous la même question : pourquoi Yûta n'a-t-il pas développé de technique ultime ? Une personne de sa trempe devrait avoir l'expérience et les capacités afin de maîtriser un coup spécial qui lui permettrait de venir à bout d'adversaires éventuellement plus forts ou tenaces que lui, pourtant aucune technique puissante, efficace ou utile ne lui est connue. En effet la seule technique unique qu'ils connaissent de lui n'est unique que de nom.... Les gens trouvent cela étrange mais c'est parce qu'ils ne savent pas que le jeune homme utilise constamment sa technique. Celle-ci n'est peut être ni puissance, ni efficace mais elle lui est utile. Cette technique en deux mots est sa manière d'être, c'est pour cette raison qu'elle est inconnue.

* La coquille vide : (cf mental et signes particuliers) Technique très vite adoptée par Yûta, la coquille vide est née afin de lui permettre de 'vivre'. En effet, comprenant dès son plus jeune âge que sa vie était vouée à la soumission, à l'humiliation, à l'obéissance aveugle, le jeune homme prit conscience d'une chose : ressentir ne servait à rien sauf à donner des armes aux ennemis ; ceux-ci étant à ses yeux tout être vivant. Néanmoins, soumis mais désireux de vivre et de ressentir, Yûta finit par trouver la parade idéale : n'être qu'un corps, une ombre... pour les autres. C'est ainsi que fut conçue la coquille vide qui à l'origine était sensée servir pour le quotidien seulement. Cependant elle s'est révélée être une très bonne technique défensive aussi bien pour le quotidien que pour les combats.

Comment s'applique la coquille vide ?
Il est possible de résumer cette technique ainsi : Yûta créé l'illusion de vide : il utilise son Ki pour cacher la présence de ce dernier. C'est à dire qu'il efface aux yeux du monde ses sentiments, émotions, intentions -son existence tout simplement-, en cachant son Ki soit son esprit, sa force spirituelle, ne laissant ainsi émaner de sa personne qu'un vide absolu. Par conséquent tout ce qui reste de sa personne n'est qu'un corps à l'apparence faible et fragile dont le visage néanmoins semble serein.
Quel est l'intérêt de cette technique ? Au quotidien, cette technique permet d'être une ombre parfaite. Assis dans un coin à l'abris des regards, nul ne paye attention à lui puisque sa présence ne se fait pas ressentir. Ce qui fait de Yûta un compagnon très apprécié par les maîtres puisqu'il sait se faire oublier.
Pour les combats, je vous laisse deviner avec cet indice : une arène telle une forêt ou une cave relativement sombre...
Le second point intéressant de cette technique est que le vide que dégage Yûta met les gens mal à l'aise. Ils ne savent pas toujours pourquoi mais en présence de ce jeune homme il sente une absence, ils ont l'impression d'une oeuvre inachevée. Ils ont surtout l'impression que cette créature ne fait rien de vrai....

La plus grande faille de cette technique est le contrôle de soi.

* Le coup du Héron :Cette technique n'a en soit rien d'extraordinaire. Elle est qualifiée d'unique non pas pour sa complexité, ni pour sa beauté et encore moins pour son efficacité, mais tout simplement pour la simple et bonne raison que personne n'ose ni ne souhaite la reproduire de crainte de s'attaquer à une légende. En effet, le coup du Héron est une attaque particulièrement réputée puisque le jeune homme qui l'exécuta pour la première fois devint le premier Utsuwa de Tochi. Ce jeune homme est Yûta, surnommé le Héron à cause de cette technique justement.
Mais qu'en est-elle ?

Cette technique n'est qu'une imitation de l'aigrette ardoisée en chasse. [voir]
D'une posture qu'il est possible de qualifier de peu confortable et pratique, Yûta se tient sur ses gardes prêt à attaquer. Son allure veut imiter celle de l'oiseau, recréant l'illusion des ailes par le long manteau évasé et le bec par la lance. Ses deux mains sont jointes au dessus de sa tête, son dos est courbé, il foule le sol de la pointe des pieds, créant une perturbation afin de faire réagir ses proies sur lesquels il est prêt à faire fondre Yûyake. Étrangement il ne rate jamais sa cible seulement il a été reconnu que ce n'est pas grâce à cette technique mais à sa prédisposition naturelle pour le combat. De fait, le coup du Héron en soit ne vaut rien -c'est plus une prise de garde qu'une technique- mais elle est célèbre parce qu'elle a permis à ce numéro un de remporter sa première victoire. C'est pour cette raison que personne n'ose ni ne souhaite la copier, parce qu'ils estiment tous qu'il est impossible de se faire une réputation en reprenant ce coup. Néanmoins si une personne voulait la reproduire, elle pourrait le faire très aisément, puisqu'il n'y a rien de particulier à savoir pour, il suffit d'observer.

Technique Secondaires :

* Les milles ombres : Cette technique peut être considérée comme l'une des plus puissantes de Yûta. Certains auraient même tendance à dire qu'elle figure parmi les Ultimes de l'Héron. Ils n'ont pas tout à fait tort puisque les milles ombres fait usage de la coquille vide. Cependant le principe des milles ombres n'a rien d'extraordinaire et peut donc être reproduit ; elle sera seulement moins efficace. En effet si elle est aussi efficace entre les mains du jeune homme c'est justement à cause de sa technique ultime. Mais qu'est ce donc les milles ombres ? Simple, c'est une attaque.

Les milles ombres jouent avec de nombreuses capacités notamment la coquille vide, la rapidité, l'agilité et la psychologie de l'adversaire, parfois l'humeur de Yûta. Elle n'a pas de définition particulière mais il semblerait qu'elle joue énormément sur le déplacement. De fait, les milles ombres consistent à ne jamais être en place, elle exige d'attaquer par tous les côtés mais son but n'est pas toujours de blesser l'adversaire, simplement de jouer avec. Imaginez vous vous retrouvez face à un adversaire réputé et dont la présence ne se fait pas ressentir... empirez le cas en vous plaçant sur un territoire couvert et vous aurez l'impression d'être une souris prise au piège.
Cette technique n'a pas été, à proprement parler, développée par la volonté pure du Héron mais par celle de Seiichi, son ancien maître qui désirait voir les combats de son Utsuwa se prolonger. En revanche il est reconnu que les milles ombres est mortelle, notamment si Yûta part dans l'idée de vous tuer dans les cinq premiers coups, avant que vous n'ayez le temps de vous remettre de la surprise ou de récupérer votre sang froid ; celui-ci est capital face au Héron.

* Le volatile volatil : Mauvais jeu de mot qui se traduit ainsi : le "volatile" en référence au surnom d'oiseau du jeune homme et le "volatil" en référence à la rapidité quasiment sans égale de Yûta. De fait, le Héron est ici un oiseau insaisissable. Tel la fumée, il nous entoure, nous englobe mais nous échappe toujours....

Le volatile volatil est une technique bien cruelle puisqu'elle consiste à faire croire à son adversaire que son attaque va atteindre sa cible alors que depuis qu'elle est lancée, elle est déjà vouée à l'échec. En effet, Yûta a cette capacité d'analyse qui lui permet de savoir où et quand le coup va être porté -ceci en utilisant plusieurs domaines de connaissance- par conséquent il peut éviter une attaque bien avant que celle-ci ne parvienne jusqu'à lui. Cependant, s'il le peut, il ne le fait pas. Le Héron attend la dernière seconde avant de réagir, donnant ainsi un faux espoir à son adversaire ; d'où la cruauté de cette technique.

Le volatile volatil n'est ni une technique offensive ni une technique défensive mais peut aussi bien être l'une comme l'autre puisqu'elle n'est à la base que la simple utilisation d'une rapidité -agilité également- effrontée. Cette faculté peut aussi bien servir à esquiver les coups qu'à en porter. Seulement, si elle est qualifiée de technique c'est parce que Yûta s'en sert principalement pour encourager son adversaire en lui donnant l'illusion d'avoir le dessus. Un adversaire qui évite toujours de justesse une attaque, c'est parce qu'il est en difficulté, non ? Les gens auront tendance à dire que oui, et prendrons confiance en eux mais lorsque le Héron met fin à la mascarade, l'illusion est brisée, et c'est à ce moment là qu'il faut comprendre que le vrai dominant du combat, c'était lui, et lui seul.

Cette technique vise une victoire absolue. Elle cherche à détruire l'esprit combatif de son adversaire par épuisement, désespoir, illusion, domination. Le volatile volatil c'est prendre plaisir à observer son adversaire sombrer, c'est sourire face à sa naïveté, c'est l'écraser une fois qu'il est à terre.
Cette technique est aisément copiable sous peu d'en avoir les capacités et le courage. Observer une flèche arriver droit vers soi et ne l'esquiver qu'à la dernière seconde n'est pas donné à tout le monde.

Point fort : Entant qu'Utsuwa, le jeune homme a une facilité d'apprentissage déconcertante. Il lui suffit d'observer au grand maximum une dizaine de fois un geste pour pouvoir le comprendre et le répéter, seul l'entraînement lui permettra par la suite d'effectuer à la perfection les mouvements appris. De plus, le corps de ce grand gamin a une faculté d'adaptation relativement courte, si bien qu'il est difficile de jouer sur les éléments, le terrain ou tout autre détail pour le mettre à son désavantage. Ce sont des longues heures de souffrances qui ont forgé sont corps et développé ses sens.
Le Héron a toujours su faire preuve d'une volonté hors du commun. Son désir d'atteindre ses buts par tous les moyens possibles fait de lui une personne capable de surpasser ses limites lorsque d'autres auraient depuis fort longtemps renoncé. Une fois sa motivation éveillée, elle est inépuisable et rien ne peut l'arrêter mis à part l'écroulement, la mort et éventuellement le désintéressement.

Point faible : Son esprit qui est toujours en contradiction à cause d'un détail, d'un sentiment ou d'une situation particulière le pousse à constamment faire ce qu'il désire tout comme ce qu'il voudrait éviter de faire. Pourtant constamment prisonnier dans des situations qui le met en sentiment contradictoire, il ne fait rien pour y remédier et vie avec, surtout en ce moment... En deux mots, le caractère de Yûta est fait de telle manière qu'il est presque aisé de le faire douter de ses actions, de ses choix, de sa vie... mais surtout il est prisonnier de celui ci. Son détachement vis à vis de ses sentiments, son sang froid, tout n'est qu'illusion.
Même sa propre volonté est un poison pour lui. Elle qui est si forte et qui lui permet de ne pas écouter les avis extérieurs, le pousse souvent dans des situations délicates car pour réaliser ses buts, il devient sourd et aveugle et ne songe jamais aux conséquences.
Dépasser ces limites, quelle qu'elles soient, est aussi une belle chose seulement il devrait s'attendre aux séquelles : un corps n'est pas inépuisable et insensible, même s'il ne montre pas toujours sa douleur... Yûta devrait y faire attention mais le peut il ?


Dernière édition par Yûta le Mar 2 Juin - 2:11, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Yûta
Le Héron
Yûta


Messages : 51

Yûta, le Héron Empty
MessageSujet: Re: Yûta, le Héron   Yûta, le Héron Icon_minitimeMar 2 Juin - 2:09

HISTOIRE :


Bravo! Magnifique le Héron ! Sublime Aigrette ! Assassin ! Meurtrier ! Félicitation ! Encore !
Les hurlements de la foule spectatrice résonnaient dans sa tête, accompagnés d'assourdissants applaudissements et de stridents sifflements. Sa victoire était indéniable et les cris de mécontentement ne pouvaient rien y changer. Il avait gagné, personne ne pouvait le contredire, pourtant, dans l'oeil mort de son adversaire, seul le néant lui apparaissait. Le sanglant vainqueur ferma les yeux, priant pour le repos de cette âme.... [...] Un instant plus tard, il rouvrit les yeux, sentant le vent frais se mêler à sa très longue chevelure noire. Sous son regard gris s'étendait l'horizon infini d'un ciel nocturne. Son coeur se remplit de joie tandis que ses poumons faisaient le plein de cet air pur parfumé par l'océan. Un sentiment de bien être s'empara de sa personne.
"Yûta ! Rentrons !"
L'homme se détourna, un léger sourire aux lèvres et fit face à l'ombre qui se trouvait à quelques pas. Il ne dit pas un mot, il s'avança vers elle et ils descendirent ensemble le chemin.... [...] Une main tendue vers l'arrière, Yûta tourna son regard sur la route qu'il venait de parcourir, son beau sourire disparu.
"Seii...chi ?" Son regard parcourut le chemin à présent désert. Ce même chemin qu'il avait emprunté autrefois lui était étranger, il n'avait plus sa beauté et ressemblait aux frontières entre la vie et la mort. Le jeune homme était seul, sa joie n'existait plus, il se sentait infiniment seul. [...]
"Yûtaaaa ! Ne m'abandonnes jamais !" Deux bras s'enveloppèrent soudainement autours de son cou. Il sentit des larmes trempées son col avant que des lèvres ne viennent se poser sur sa gorge. "Je t'aime, mon petit Utsuwa rien qu'à moi !" L'étreinte se fit plus forte et il porta sa main au niveau de son torse, caressant timidement du bout des doigts la personne qui inconsciemment l'étranglait à moitié. Il baisa la tête, frottant légèrement sa joue contre le bras et embrassant au passage le poignet à portée de lèvres.
"Je suis à vous, maître."
[...]
"Yûta, j'aimerais que tu portes mes liens.
_ Tout ce que vous voudrez. Néanmoins je ne saisis pas le sens de votre demande, pourriez vous me l'expliquer?"
Il eut à peine le temps de finir sa phrase qu'il sentit un contact contre sa gorge dénudée et qu'un murmure provenant de derrière lui, lui ordonna de ne pas bouger ce qu'il fit, bien que curieux de savoir ce que son maître était entrain de lui faire. Puis, une fois l'action finit au niveau de sa gorge, il se vit obéir à la demande de tendre sa main gauche. Le même contact ressentit auparavant s'effectua au niveau de son poignet et une fois ceci fini il put voir la corde rouge qui gisait noué autours de son membre. Instinctivement il porta la main à son cou pour y toucher une même matière.
"Par ces liens, je te fais mien. Cette corde, dit il en caressant la gorge de Yûta, représente le collier et la laisse qui t'empêchent de me fuir, et celle ci, poursuivit-il en désignant celle du poignet, représente les fers qui t'enchaînent à moi." Seiichi déposa un délicat baiser sur chaque membre prisonnier avant de se loger dans les bras de son ami. Ce dernier l'accueillit, et lui caressant les cheveux, lui souffla tendrement :
"Je ne suis rien qu'à vous, mon très cher maître."
[...]
"Tu m'appartiens !
_ Jamais !"
Les ordres et les coups retentissaient dans toute l'aile ouest de la demeure. Personne n'intervenait, personne n'en avait ni le pouvoir ni la volonté. Tous écoutaient, déchirés ou satisfaits, les pleurs qui leur parvenaient. Était il juste de laisser un enfant souffrir entre les mains d'un autre enfant? La question ne se posait pas puisque le plus important était de ne pas être la victime des claquements de fouets audibles à cet instant là.
"Tu m"obéiras ! Tu me serviras et tu mourras pour moi !
_ Jamais !" [...]
"Je vous jure d'être pour toujours et à jamais votre dévoué serviteur."
[...]
"MEURT!"
Yûta se réveilla en sursaut, le corps trempé par la sueur et le souffle court. Son regard affolé observa tout autours de lui et sa main se décrispa, relâchant Yûyake qui tomba sur le lit improvisé. Le jeune homme passa une main dans sa chevelure, dégageant ses yeux de sa frange puis il plongea sa tête dans ses genoux, les deux mains plaquées sur les tempes. Une longue plainte étouffée se fit entendre avant qu'un hurlement désespéré ne s'élève vers l'oeil d'argent "POURQUOI ?" Oui, pourquoi chacune de ses nuits étaient elles hantées par les souvenirs de sa vie ? Depuis des jours, ses rêves n'étaient plus que des fragments du passé qui défilaient sans ordre logique; des fois ils se répondaient les uns aux autres et parfois ils n'avaient aucun rapport entre eux mais chaque soir ils étaient présents.
"Est ce là mon supplice ?" Sa voix tremblait. Elle trahissait une profonde douleur.
A présent adossé contre le mur, son dos rafraîchit par la surface humide, Yûta tentait de récupérer son souffle tandis que sa main droite plantait ses doigts aux ongles sales et cassés dans la partie supérieure gauche de son torse. Là, se trouvait une cicatrice, un kanji 牲. Ses ongles raclaient sa chair rougie sans ménagement, comme s'ils essayaient d'arracher ce petit morceau meurtri ; il souffrait. La douleur semblait lui venir de l'intérieur, de sous sa peau et elle lui brûlait, elle le heurtait de manière si atroce, comme si une personne s'amusait à replonger le couteau encore et encore dans la plaie, creusant la blessure toujours plus profondément. Finalement il se calma, sa main glissa jusqu'au sol, là, elle serra fortement la fine couverture.

Yûta prit une profonde inspiration puis il expira tout doucement. Dans sa tête, il entendait encore ce rugissement qui lui ordonnait avec haine de mourir et il songeait avec une légère pointe de regret qu'il aurait peut être mieux fait à cette époque ci de quitter ce monde, ainsi les évènements auraient pu tourner différemment seulement le passé restait le passé et il devait vivre avec. Le jeune homme s'empara de son bâton noir orné d'arabesques et de symboles d'or et d'argent. Il s'appuya dessus afin de s'aider à se redresser. Ses jambes menaçaient de s'effondrer sous lui, pourtant elles tinrent le coup et il se déplaça lentement mais sûrement vers la source d'eau la plus proche. Au bord d'une rivière, il se laissa tomber à genou, déposant son bâton à son côté, puis il trempa ses mains dans la source fraîche avant de se courber et d'éclabousser abondamment son visage. Sur la surface trouble, il y vit son reflet. Doucement, sa main alla caresser le côté droit de son visage, et un sourire timide se dessina sur ses lèvres. Ce visage... il n'existait rien de plus beau sur cette terre... beau... à cause de cette longue balafre qui lui barrait l'oeil droit et qui l'avait par conséquent rendu aveugle. Lui qui dans le temps avait eu un regard si particulier et si magnifique par sa couleur argent ne possédait plus qu'un bel oeil qu'il gardait presque constamment fermé, caché derrière sa frange ou parfois derrière un bandeau puisque Yûta estimait qu'il ne lui était pas indispensable de voir, notamment qu'il n'y avait, selon lui, plus rien en ce monde digne d'être vu...

Du bout de l'index, le jeune homme caressa de tout son long la légère boursouflure qui débutait au dessus de son arcade sourcilière et se terminait en fin de joue. Elle représentait le plus précieux de ses souvenirs et il la chérissait à tel point qu'il cherchait à la valoriser en arrangeant ses cheveux de telle manière qu'ils l'encadraient en créant un contraste clair/obscure entre eux et sa peau blanche. Yûta constata que sa physionomie avait terriblement changé. Jusqu'à ce jour cela ne l'avait jamais dérangé mais aujourd'hui le détail le marqua profondément...
Son air autrefois serein avait disparu laissant place à une expression crève-coeur. Le jeune homme semblait porter sur ses épaules toutes les peines du monde, seule la tristesse et la souffrance se lisait sur ses traits. Il avait l'air fragile, tellement fragile, pourtant, lorsque sa main se posa sur Yûyake, il eut presque envie de pleurer de rire. Lui, fragile ? Son aspect pouvait effectivement donner cette impression grotesque mais s'il y avait une âme par ici qui se souvenait du Héron c'était bien lui...

Des années auparavant, l'Aigrette ardoisée avait atteint les sommets. Elle s'était présentée comme le plus dangereux chasseur de la région, et les petits poissons qui tournaient autours d'elle ne firent que succomber sous son long bec pointu. Oui, Yûta avait su parvenir en haut de l'échelle, il s'était hissé et imposé comme le plus grand Utsuwa et rien ni personne n'avait su lui faire face, ou presque. Seulement, sa puissance chuta du jour au lendemain... Le jeune homme secoua vivement la tête, chassant ce souvenir et lui donnant par la même occasion la nausée. Il serait temps qu'il se nourrisse un peu plus correctement, songea-t-il.
"Seiichi..." soupira-t-il en observant son reflet brisé avant de s'effondrer en arrière.

Son dos heurta le sol tapis de feuilles mortes et de brindilles, tandis que sa main serra Yûyake. Il ferma les yeux et relâcha un profond soupir, lourd de chagrin. Aujourd'hui était son dernier jour... Oui, aujourd'hui était son dernier jour de deuil. Demain, serait le premier jour vers l'accomplissement de sa promesse...
Le jeune homme porta la main à son torse, d'où il frôla la cicatrice qu'il avait tenté d'arracher quelques instants auparavant. La douleur s'était apaisée pourtant le symbole avait une couleur dès plus vive et un filet de sang s'écoulait doucement telle une larme. Yûta serra les dents et il prit une profonde inspiration afin de refouler la tristesse qui lui montait aux yeux. Il était temps pour lui de reprendre du service, de redevenir ce qu'il avait été mais, y avait il au delà de cette forêt un être à la hauteur ? Parviendrait-il à être de nouveau cet oiseau magnifique ? Était-il préférable de quitter cette ancienne image et d'en créer une nouvelle ?
Yûta réfléchissait. Yûta se souvenait.... Oui, il se souvenait qu'avant cet accident, il y a trois ans de cela, son surnom avait été réputé à travers tout le pays, il avait été une légende mais maintenant... qui se rappelait de lui ? Parmi tous les Utsuwa qui lui avait succédé, il devait bien en avoir un qui avait réussi à évincer son nom afin d'y mettre le sien... son seul et unique égal peut être ?
Au moins si je veux changer j'ai un avantage, personne ne me reconnaîtra pensa-t-il en se souvenant de son image sur la surface de l'eau. Son visage avait tellement changé, ainsi que sa chevelure, son regard, son corps, tout... Il avait grandi un peu, vieilli, maigri, changé tout simplement. Il esquissa un faible sourire et murmura au vent, au ciel, à la terre :
"Seiichi, personne ne saura m'arrêter. Je tiendrais serment, comme je l'ai toujours fait et je te retrouverais."
Revenir en haut Aller en bas
Yûta
Le Héron
Yûta


Messages : 51

Yûta, le Héron Empty
MessageSujet: Re: Yûta, le Héron   Yûta, le Héron Icon_minitimeMar 2 Juin - 19:07

EXEMPLE:


"Est ce ainsi que tu penses pouvoir servir ton seigneur ?" Pestait rageusement une voix d'homme d'une trentaine d'année contre un petit être agenouillé au sol, tremblant telle une feuille sous la douce brise d'automne.
"Alors ! Réponds ! Est ce là tout ce dont tu es capable ? Essaies tu de me prouver que je perds mon temps avec toi ? Réponds !"
Une légère plainte se fit entendre lorsqu'un coup s'abattit brutalement sur l'enfant qui se trouvait au sol et il en fut de même pour tous les coups qui suivirent. Lorsque l'adulte se calma enfin pour reprendre son souffle mais surtout afin de contrôler ses pulsions meurtrières, l'enfant recula vivement, prenant de la distance, la plus grande possible en quelques secondes, puis il se redressa sur ses deux pieds. Son regard grisé se noircit d'une lueur de haine et il se fixa sur la silhouette d'en face, attentif au moindre mouvement.

"Tu te décides enfin à être sérieux, Yûta." Fit l'homme en observant la position que venait d'adopter le gamin. Ce dernier avait les deux mains posées sur son arme élevée en garde haute. Étrangement, il se sentait plus en sécurité lorsqu'il pouvait sentir près de lui son morceau de bois, lorsqu'il pouvait en voir la pointe menacée férocement son adversaire, là, il avait l'impression de se construire un périmètre infranchissable. Seulement, ce n'était qu'une impression puisque face à son maître, il ne pouvait rien faire pour l'empêcher de l'atteindre. Un jour, il y arriverait, il en était convaincu mais il savait que pour y arriver, il allait devoir le vouloir. Yûta était de ces petits apprentis qui avaient le génie pour réussir mais qui ne faisait rien pour, gâchant leur facilité que d'autres désiraient posséder. Aujourd'hui, il se dit encore une fois qu'il était temps qu'il se décide à choisir mais comme toujours, la réponse lui déplaisait. L'enfant s'apercevait toujours qu'il voulait faire bien plus pour son maître que de le servir simplement. En effet, pour lui, il voulait être un Utsuwa et lui sacrifier sa vie qu'importe les traitements qu'il subirait, qu'importe s'il n'obtenait aucune reconnaissance et pourtant, c'était aussi à cause de ce futur maître qu'il avait constamment envie de vomir, de mourir. Yûta ne comprenait pas pourquoi lui, l'être considéré parmi les humains comme un génie, devait être un homme soumis. Il avait la force et l'intelligence qui permettait à d'autre de survivre, alors pourquoi ne pouvait il pas le faire de lui même ? La seule réponse qu'il avait jamais obtenu était que c'était l'ordre des choses, eux obéissaient, les autres ordonnaient et c'était tout.

L'enfant ferma les yeux tandis que cette réponse qu'il détestait tant résonnait dans sa tête, *Ta vie est et sera toujours celle d'un serviteur. Tu nais pour obéir. Tu es né pour le protéger, le servir et tu le feras.* C'était aussi simple que cela, et en un an, il ne l'acceptait toujours pas. Yûta perçut un léger bruit avant de se retrouver étaler au sol, dos à terre. Il eut tout juste le temps de parer un coup avant de réaliser qu'il ne pourrait pas en faire de même pour le second qui lui atterrit violemment sur le bras, il grimaça, serrant fortement des dents pour éviter de hurler.
"Ne perds pas ta concentration à peine acquise ou je te tue !"
Il trembla. Cette voix était sérieuse. Elle l'avait toujours été mais il sentait de jour en jour la patience s'atténuée, et il s'apercevait également que les coups qui lui étaient portés étaient de moins en moins retenus. Bientôt cet homme, son professeur, lui porterait une attaque mortelle et s'il avait le malheur de la laisser passer... L'enfant chassa sans ménagement l'arme qui reposait dans le creux de sa main et il se releva immédiatement, enchaînant sur une attaque basse et d'estoc. L'adulte l'esquiva sans problème mais Yûta ne se laissa pas abattre, réagissant au quart de tour. Il enchaîna avec une seconde attaque que son maître nommait le brisé, celle ci consistait à ramener les mains sur le côté, tandis que la main basse se tournait vers l'intérieur en s'ouvrant, ne retenant l'arme qu'entre la paume et le pouce puis d'un mouvement circulaire le bâton s'abattait sur la tête de l'adversaire. Malheureusement cette attaque échoua, aisément parée, mais sans plus attendre le disciple réattaqua feintant une fente avant de lancer un nouveau coup d'estoc vers la gorge de son instituteur...
*Je suis un pantin...* songea-t-il en s'apercevant qu'il ne faisait que ce que les adultes attendaient de lui : combattre, tuer, gagner.

VOUS :


Votre Pseudo : R.I.
Comment avez vous connu le forum : Par le fondateur...
Vos disponibilités : Selon mes humeurs ^-^ (tous les jours, ou au moins tous les deux jours.)

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Yûta, le Héron Empty
MessageSujet: Re: Yûta, le Héron   Yûta, le Héron Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Yûta, le Héron
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Yûta, les techs
» Yûta : The legendary blasé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tochi, la Terre Sanglante :: Commencement :: Le Registre des âmes :: Les Utsuwa-
Sauter vers: