Les descriptions

[Ces descriptions ne sont là que pour donner une idée générale. Elles doivent être dans l'ensemble respectées mais elles restent souples. Encore une fois n'hésitez pas à contacter l'équipe pour toute question.]

Les Reihô : (PNJ)

Le Roi et la Reine ne respectent rien ni personne sauf leur conjoint avec qui ils partagent amour et rivalité. En effet, les Reihô sont deux amants inséparables qui s'aiment et se respectent mais qui sont constamment à l'affût de la moindre faille afin de remporter un jeu créé au tout début de leur relation. Personne ne sait en quoi consiste exactement ce jeu mais à première vue, il ressemble à un défi qui se résumerait ainsi : qui fera le plus souffrir le peuple ?
Les Reihô sont des tyrans qui n'ont ni pitié ni compassion. Ils considèrent tout être vivant comme leurs jouets, comme leurs moyens pour arriver à leur fin : remporter leur mystérieux jeu.

Les Nushi :

Ils sont, par nature, éternels -le temps n'a aucun effet sur leur corps qui se développe durant vingt à trente années puis se stabilise- néanmoins ils ne sont pas immortels. Ces créatures peuvent tomber malades et elles peuvent être tuées. D'ailleurs, le plus vieux d'entre eux avait six cents ans, il est mort cette année, tué par l'un de ses frères. En effet, il est important de savoir que les seigneurs passent leur temps à s'affronter. C'est plus fort qu'eux, ils ont besoin de combattre non pas tant pour tuer mais pour se divertir. Les Nushi trouvent toujours un prétexte pour être en rivalité avec au moins un de leurs frères, cela doit être dans les gênes...

Les Akuyô :
Ils sont les héritiers de la Reine. Les Akuyô incarnent la beauté, l'élégance, le charme ; et ces derniers ne les laissent pas indifférents. Ces enfants vivent dans le luxe, entourés de toutes choses qu'ils estiment belles. Ils ont un goût prononcé pour la beauté certes mais aussi pour le sang -l'un de leur met favoris- et les tortures toutes en finesse et souvent plus psychologiques que physiques. Ce sont des bourreaux très intentionnés, au grand malheur de leurs victimes ; mais aussi des combattants exceptionnels dont les prouesses apparaissent telle une danse.

Les Daraku :
Ils sont les héritiers du Roi. Les Daraku incarnent, quand à eux, la force brute. Ils sont grands et forts, généralement couverts de cicatrices ; ils adorent combattre ou regarder les autres le faire. Le spectacle le plus beau pour eux est deux corps, deux armes, du sang, des tripes... soit un duel bien gore. Ils ont un goût prononcé pour la viande, la chair -leur met favoris- et les tortures physiques. Ce sont des bourreaux qui manquent de délicatesse ; des espèces de brutes épaisses dont les prouesses se résument à une mise en bouillie de leurs adversaires.

Les Jinmin :

Simple mortel, ceux sont ce que nous appelons plus communément des humains. Ils ont leurs défauts et leurs qualités, leurs faiblesses et leurs forces, etc...

Les Ningyô :
Humains ordinaires, ils n'ont pas de capacités particulières et si jamais ils en ont, cela ne vaut rien ou en tout cas pas grand chose aux yeux des Nushi qui font d'eux des serviteurs, des souffres douleur, des jouets, des défouloirs, etc... Les Ningyô n'ont aucune reconnaissance, aucun privilège, c'est tout juste s'ils ont un lit, des vêtements et un repas correct par jour. De plus ils héritent quasiment de tous les mauvais traitements que les maîtres évitent d'infliger à leurs Utsuwa. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils les haïssent.

Les Utsuwa :
Ce titre a été créé sous la rivalité des Nushi. En effet, à l'origine les Jinmin n'étaient composés que de Ningyô, seulement lorsque les enfants des Reihô virent que certains de leurs serviteurs avaient des capacités particulières, ils ne purent s'empêcher de l'utiliser comme moyen de provoquer ou d'affronter un des leurs. C'est ainsi que naquirent les Utsuwa et le système du Kyôgi.
Les Utsuwa sont du domaine artistique, intellectuel mais avant tout martial, les petits prodiges. Ils sont des génies, perfectionnés dans leur domaine de prédilection. Leurs corps et leur esprit qui démontrent dès le plus jeune âge des facultés surprenantes se développent et s'adaptent aisément. En bref, ils sont tout simplement ce que l'humanité fait de meilleur.
Ces gens sont dits favorisés car les Nushi auront tendance à éviter de lever la main sur eux. Les mauvais traitements qui risqueraient de sérieusement les endommager leur sont épargnés ; les Nushi ne voudraient pas abîmer leur "source de revenu". En effet, c'est par leurs prouesses que ces créatures font la richesse des maîtres auxquels ils sont d'ailleurs liés par un serment.

Les Seii : (ces informations ne sont connus que du joueur et non du personnage)
Ils sont revenus vivre auprès du peuple mais la plus grande majorité d'entre eux ignorent leurs origines : ils pensent être comme tous les Jinmin c'est à dire soumis au serment Zéro. Par conséquent ils sont traités comme eux mais ils sont généralement une plaie pour leur seigneur à cause de leur nature profonde.... Celle qui fait qu'ils ne font que ce qu'ils désirent.

Esprits libres et indépendants, les Seii sont impossibles à soumettre. Ils s'accrochent à leur liberté comme un noyé à sa bouée ne craignant ni la mort ni la souffrance pour la défendre. Néanmoins, cette liberté ne suffit pas à faire leur bonheur puisqu'au fond d'eux, ils ressentent un vide, un manque traduit par l'absence d'une personne à protéger. Sans cette personne les Seii ne savent donner de sens à leur vie et par conséquent leur bonheur est incomplet ; c'est pour cette raison qu'ils la recherchent plus ou moins consciemment. Par ailleurs, cette personne peut être n'importe qui et les Seii ne comprennent pas toujours pourquoi ils ressentent le besoin de veiller sur elle mais ils le font puisque tout leur petit être le désir.
Les Seii auront tendance dans un premier temps à veiller sur leur élu dans l'ombre mais au fil des jours, ils ressentiront le besoin de se faire connaître. A cet instant là, ils lui prêteront serment.





Le déroulement :
Au temple Rouge, le Nushi et son futur Utsuwa déversent en même temps une certaine quantité de leur sang dans la source rouge. Ce geste est accompagné de quelques paroles, généralement prononcé par le Jinmin :
"Moi, [Nom], fait le serment d'appartenir à [Nom] entant qu'Utsuwa, en toute conscience de la signification de ce titre. Ce serment durera jusqu'à ma mort, à moins que le seigneur ne veuille y mettre un terme auparavant. Auquel cas, le serment sera rompu et je le laisserai décider de mon sort."
Néanmoins il est possible que le Nushi doive prononcer les paroles pour x raisons, dans ce cas la formule sera tout simplement adaptée ainsi :
"[Nom] fait le serment d'appartenir à [Nom] entant qu'Utsuwa, en toute conscience de la signification de ce titre. Ce serment durera jusqu'à la mort, à moins que le seigneur, moi, ne veuille y mettre un terme auparavant. Auquel cas, le serment sera rompu et je serai libre de décider du sort de [Nom]."

La signification :
Ce serment oblige d'une certaine façon l'Utsuwa à se soumettre, à obéir et à veiller sur son seigneur.
En effet, le serment consiste en trois points :
- Le premier point étant que la moindre souffrance physique subite par le seigneur est transmise à son Utsuwa mentalement. C'est à dire qu'il ne ressent que la douleur mais n'en possède pas les damages physiques telles que plaies ou maladies (sauf si le lien entre le guerrier et le maître est particulièrement puissant). Bien évidemment le contraire n'existe pas : toutes douleurs subites par les Utsuwa ne sera pas ressenties par les seigneurs.
- Le deuxième point est le simple fait que le rituel ne peut prendre fin que sur la décision du seigneur ou bien par sa mort. Dans ce dernier cas, le guerrier sera délivré en mourant également. En effet, si le maître meurt, le combattant aussi.
- Le troisième point étant le fait qu'un Utsuwa et un Nushi sont liés pour l'éternité. De fait, parce que les Nushi sont éternels, les Utsuwa ont la chance (ou pas) de l'être aussi. Tout comme les Nushi, leur corps se développe sur vingt à trente années avant de se stabiliser. Cependant, si un serment venait à ne plus être, le guerrier -s'il est encore en vie- n'aura que treize jours pour être de nouveau lié à un Nushi ; sans quoi le cours du temps reprendra ses droits.

Précisions :
_ Le consentement du Jinmin est inutile à l'efficacité du rituel.
_ Il suffit d'une phrase de la part du Nushi pour que le serment soit annulé.

Le Serment des Seii :

Le déroulement:
D'un Seii à l'autre le serment peut varier. Il n'y a en effet aucun rituel précis. Néanmoins il est important de noter que les Seii sont dotés d'un grand sens de l'honneur et de loyauté. C'est pourquoi ils ne promettent, ne jurent, ne prêtent serment que très rarement et lorsqu'ils le font, ils ne le font que par la parole. Tout être qui leur demanderait d'écrire ou de signer le moindre serment les insulterait puisque la simple idée de rompre leurs paroles les insupporte à tel point qu'ils y préféreront la mort.

La signification :
Ce serment consiste tout bêtement à devenir un guerrier, un gardien. Les Seii offrent leurs bras, leur vie, leur fidélité à la personne choisie. Néanmoins, jamais ils ne renoncent à leur liberté. En effet, ces enfants même après avoir trouvé la personne recherchée restent d'un caractère sauvage et insoumis. Ils agiront toujours selon leurs volontés, refusant d'aller contre leurs envies, leurs désirs pourtant ils feront attention à ce que leurs actions ne nuisent pas à la personne qu'ils auront reconnue comme leur protégé.
En bref, les Seii veillent sur une personne -ils veillent à sa sécurité, volent à son secours qu'importe la situation, offrent leur vie pour la sienne- mais ils ne la servent pas -sauf s'ils le désirent.

Précisions :
_ Les Seii ne peuvent échapper à ce serment. Tôt ou tard, ils finiront par se trouver un protégé, ils en ont besoin pour se sentir en vie et heureux de l'être. En revanche, le serment en lui-même ne permet pas de reconnaître un Seii puisqu'il pourrait très bien être appliqué par n'importe qui au vu de son absence de rituel précis.
_ Les Seii ne reconnaîtront aucun serment fait sans qu'ils en aient conscience ou sans leur consentement. Il est donc inutile de les faire signer lors de leur sommeil ! Néanmoins, ils reconnaîtront tout serment prononcé de leur propre voix.